The Conversation

« Haut-potentiels », ces enfants qui souffrent dans les salles de cours

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Ils se sentent souvent à l'étroit dans le cadre scolaire. Pixabay
Richard Delaye, Propedia

Comme nous le rappelions avec Patrice Adam dans l’ouvrage Tous talentueux : The Conversation

« La gestion des “jeunes talentueux”, enfants intellectuellement précoces selon la terminologie française, doit être une préoccupation centrale tant elle est impactante à moyen ou long terme dans les organisations. Malheureusement, si de nombreux pays ont mis en application les recommandations formulées en 1994 par le Conseil de l’Europe pour éviter “de gaspiller les talents et par conséquent les ressources humaines par manque d’anticipation dans la détection des potentialités intellectuelles et autres”, bon nombre de ces jeunes potentiels – qui constituent entre 3 et 10 % de la population scolaire européenne – sont en situation d’échec et de décrochage scolaire. »

Du précoce au zèbre

Même si le terme peut induire chez l’enfant, qui, conscient de cet « avantage » mais qui ne l’utiliserait pas, une forme de pression, le terme de haut potentiel intellectuel (HPI) convient davantage à celles et ceux généralement qualifiés de précoces ou de surdoués. En outre, cette appellation montre bien qu’il s’agit d’un « potentiel » qui ne se réalisera pas obligatoirement.

Être HPI, c’est avant tout avoir un mode de pensée et une structure de pensée différents et c’est la raison pour laquelle l’enfant puis l’adulte HPI (car on le reste toute sa vie et même au-delà puisqu’il semblerait que le phénomène se transmette) peuvent rencontrer de sérieuses difficultés d’adaptation tant durant leur scolarité que dans la société en général. Il convient néanmoins de ne pas se laisser aller à la simplification car tous les HPI ne répondant pas aux mêmes traits de personnalité.

Les travaux de Betts identifient des profils en fonction de leurs comportements, attitudes, besoins, perceptions des autres et aides à leur apporter. On retrouve ainsi les « successful », « creative », « underground », « at-risk », « multi-exceptional » et « autonomous learner » chacun ayant ses spécificités propres.

Une autre approche très intéressante est celle de la psychologue clinicienne Jeanne Siaud-Facchin. La praticienne a su, à travers une métaphore pertinente, personnifier ces individus au schéma de pensée « hors de la norme » atténuant quelque peu tous les fantasmes et préjugés attachés à cette population particulière. Ainsi elle leur préfère l’appellation de « zèbre », parce qu’elle considère que « c’est un des seuls les animaux sauvages que l’homme n’a pas pu domestiquer » et que son pelage alternant les ombres et la lumière incarne entièrement son caractère : celui, paradoxal, faisant cohabiter splendeur de vivre et sentiments destructeurs voire suicidaires.

En effet, la question du suicide reste épineuse. De nombreuses études montrent que ces jeunes HPI sont davantage exposés à des syndromes majeurs dont les tendances suicidaires. La cause ? Le sentiment d’isolement souvent provoqué par une incompréhension de leurs enseignants, de leur famille mais surtout des camarades de leur âge avec lesquels ils tentent de partager des réflexions qui mettent en évidence les incohérences, les injustices d’un monde qu’on leur présente et qui ne correspond pas à leur idéalité. Lorsqu’ils s’expriment sur ces sujets « d’adultes », ils ne reçoivent pas toujours une oreille attentive et bienveillante et sont injustement jugés comme étant extravagants, décalés, voire prétentieux. En guise de retour, ce sera de l’étonnement et de la surprise dans le meilleur des cas. Sinon, ce sera de la moquerie voire une hostilité brutale.

C’est pourquoi l’incompréhension qu’ils subissent régulièrement génère une frustration qui, accompagnée d’une perte de sens rend leur construction difficile et peut vite les faire tomber dans une forme de dépression existentielle que James T. Webb décrit parfaitement bien.. Mais pour Cécile Bost, ces préoccupations existentielles les poussent également à s’investir intensément dans des activités académiques, politiques, sociales ou religieuses. Du reste, parce qu’ils sont différents, ils s’intéressent aux biographies de personnages ayant choisi de suivre des chemins « hors normes », différents… dans lesquels ils pourront s’identifier

Éviter que les enfants à haut potentiel s'ennuient à l'école. Pixabay

Différents et complexes

En effet, c’est bien le mot différent qui les définit le mieux et ce n’est pas un hasard si le Dr. Revol, pédopsychiatre spécialisé dans les HPI, rappelle régulièrement que

« Les enfants précoces ne sont pas tout à fait des enfants comme les autres, mais comme les autres, ce sont des enfants. »

Il est donc réducteur de considérer le quotient intellectuel (QI) comme seul critère d’évaluation du HPI. En effet, si on s’accorde en admettant que les HPI disposent d’un QI supérieur à 130 (soit 30 points au-dessus de la moyenne, ce qui représente 2,2 % de la population (en France et en Suisse), la question est beaucoup plus complexe et nécessite une approche beaucoup plus globale, car c’est bien une pensée en arborescence doublée d’une hypersensibilité émotionnelle que nous pouvons observer. C’est la raison pour laquelle ces spécificités peuvent représenter un atout en situation de contrôle et s’avérer être un handicap lourd de conséquences pour celui ou celle qui se laisserait dépasser.

Curiosité et intuition

Les jeunes HPI connaissent beaucoup de choses et ils épatent très souvent pour leur âge. Les questions qu’ils se posent entre 12 et 15 ans, avec un langage plus élaboré que leurs camarades, pourraient être celles que se pose un adulte qui traverse la crise de l’âge mûr et ceci ne va pas sans creuser encore un peu plus le fossé avec leurs amis voire avec leur entourage. Cette curiosité quasi-maladive en fait des êtres assoiffés de connaissances en perpétuel questionnement et s’ils ne raffolent pas toujours de l’école, en tant qu’institution avec ses contraintes, ils ont une appétence toute particulière pour apprendre tout ce qui peut être appris. Mais ce qui les caractérise le plus, c’est incontestablement leurs dispositions supérieures dans l’art de relier des éléments d’apparence épars et paradoxaux ce qui leur permet d’aborder les questions d’une manière générale et globale… très gênant dans une classe à l’école ou au sein d’une équipe en entreprise.

Ces points forts ont néanmoins leur pendant. En effet, par réaction antagoniste ils s’ennuient vite et ont tendance à être très sélectifs dans leur investissement. S’ils aiment ils seront engagés plus que de mesure dans la tâche, quitte à passer pour des perfectionnistes, mais ils se lassent de celles qu’ils estiment répétitives car elles ne représentent aucune valeur ajoutée à leurs yeux.

Et toute leur vie sera ainsi rythmée. Cependant, l’utilisation permanente de l’intuition avec un sentiment renforcé de « bonne étoile » qui les guide (cf. article sur Napoléon et l’intuition) et dont ils dont usent allègrement dès leur plus jeune âge et leurs prédispositions à contourner la nécessité d’apprendre à apprendre peut faire apparaître, dans certains cas, un sérieux déficit en matière de méthode d’apprentissage ce qui peut s’avérer préjudiciable pour suivre une scolarité ou ils pourront être en échec ou ultérieurement dans le monde du travail.

Hyperesthésie et créativité

L’« exaspération des sens » (hyperesthésie) qui caractérise les HPI s’explique en partie par une vitesse neuronale supérieure à la moyenne (environ 0,05m/s de plus par point de QI supplémentaire à partir de 100). Quand on sait que le QI moyen est de 100 et que les HPI disposent généralement d’un QI de 130, c’est une vitesse augmentée de 1,5 m/s pour ces derniers. On considère qu’elle est doublée, ce qui expliquerait le sentiment de « saturation » dont font état les HPI. Cela se traduit par une impression de ne « jamais avoir l’esprit au repos » qui serait, par ailleurs, accentuée par une incapacité de réaliser un tri sélectif des informations venant de toutes parts. On observe ainsi une difficulté en matière de longue concentration sur l’essentiel ou sur une seule et unique source d’information. Cela amène à la question même du déficit de l’inhibition latente chez les HPI, même si certains spécialistes trouvent le lien non fondé scientifiquement.

Mais voilà que ce qui peut apparaître comme un handicap intervient dans un processus plus que générateur de valeur : la créativité. En effet, l’afflux dans le cerveau d’informations de toutes sortes, collectées par tous les sens en éveil des HPI qui viennent s’entrechoquer créent de nouvelles informations, images, sons ou formes. Grâce à ce foisonnement incessant, on voit naître des intuitions qui peuvent être géniales. Preuve en est, de nombreuses découvertes scientifiques sont issues de ce mode de pensée quelque peu différent des schémas traditionnels. Pour le constater, il faut lire les travaux d’Alexander et Andrew Fingelkurts (p. 22), deux chercheurs qui montrent le « lien étroit entre le facteur g de Spearman (quantité d’énergie mentale que le sujet est susceptible d’investir dans ses activités cognitives) et les fonctions du lobe frontal qui sont nécessaires à la réalisation du processus créatif et à la réflexion scientifique ».

Intégrer les HPI dans l’entreprise. Pixabay

Les HPI dans l’entreprise

Souvent qualifiés « d’empêcheurs de tourner en rond », de « contestataires », de « curieux », ils ont une vie professionnelle mouvementée. En développant une confiance excessive dans leur intuition et leur infaillibilité, il est très compliqué de cohabiter avec des collègues HPI et plus particulièrement lorsque l’on est en situation de hiérarchique. Leur recherche de « mentor » est essentielle dans leurs rapports avec les autres. Mais ce dernier, qui doit être infaillible, perdra toute légitimité aux yeux de HPI dès l’apparition de la moindre faille.

Enfin, le rapport ambivalent qu’ils entretiennent avec le travail ne leur permet pas toujours de s’épanouir en entreprise. Leur quête de liberté les pousse à adopter un statut d’indépendant sans toutefois qu’ils soient assurés d’une réussite financière… mais ils sont libres et fidèles aux valeurs de l’entreprise dans laquelle ils n’entrent jamais par hasard. Ils croient aussi bien dans le produit que dans les valeurs de cette dernière car cela fait sens.

Bienveillance et absence de jugement. Comme le souligne justement dans un post Mathieu Lassagne du cabinet Coaching & Douance, bienveillance et absence de jugement seront deux grands alliés pour les managers qui encadrent des HPI. Trouver un compromis entre besoin de liberté et de sens et les exigences du service peut vraiment être bénéfique pour toutes les parties. Mais les difficultés peuvent rattraper les HPI dans leurs relations avec les autres qui peuvent s’avérer très complexes. En effet, essentiellement en recherche d’innovation et de sens du résultat, ils ont tendance à dissocier leurs performances et leurs enjeux de ceux des autres et cela pour des raisons évidentes : ils réfléchissent beaucoup plus vite que les autres membres de l’équipe et sont très sensibles aux signaux faibles.

En combinant lucidité et intuition (précédemment décrite) à cette capacité supérieure à capter les « lames de fond », on obtient un cocktail détonnant qui aboutira très souvent sur des idées et projets à forte valeur ajoutée pour l’organisation qu’ils servent. Mais leur souci majeur résidera dans la difficulté à convaincre les autres sur la base de cette même intuition. En effet, avec leur pensée en arborescence, des éléments ou des situations peuvent leur paraître logiques et faciles à aborder alors qu’il n’en est pas toujours de même pour les autres.

Une occasion de repenser l’éducation

Pour Jérôme Bondu de l’IAE de Paris, « être un haut-potentiel peut-être fatigant pour soi et pour les autres » car la recherche permanente de réponse est épuisante et nécessite la mise en place de stratégies capables de faire redescendre une pression induite par les fortes demandes de cet esprit foisonnant. Son hypersensibilité peut également l’amener à ne pas prendre la distance nécessaire à la mise en perspective des éléments positifs et négatifs ce qui l’empêche de donner du sens, d’écrire son histoire ou son chemin de vie alors éléments essentiels pour son bien-être".

Voilà une définition qui nous montre bien que c’est dès le plus jeune âge que tout se joue et cela doit nous pousser à (re)penser notre système éducatif cloisonné et individualisant, élaboré au XIX siècle, dans le contexte du développement industriel alors que nous évoluons, aujourd’hui, dans l’ère du digital, de l’information, de la big data et du partage.

Donner du sens et apporter massivement des connaissance demeurent les piliers d’une pédagogie adaptée aux HPI, tout comme l’utilisation de méthodes inductives (Problem Based Learning ou méthode des cas). Dans le document d’aide au repérage de l’élève à haut potentiel qui sert de support au sein de l’Education nationale française, ces deux éléments sont clairement rappelés aux enseignants. Dans une même logique, les Départements de l’Instruction Publique (DIP) de Suisse Romande (canton de Genève, du Jura et de Vaud) en partenariat avec l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), une des meilleures écoles dans les classements mondiaux et européens ont mis en place l’expérience du cours Euler, qui s’étale sur 6 ans (de la 9e Harmos à la maturité). Destiné aux HPI, comme complément au cursus scolaire classique, les enseignements sont assurés par des doctorants, postdocs et chercheurs en mathématiques de l’EPFL.

Idem dans certaines écoles de la Confédération Helvétique, où des mercredis sont consacrés à « nourrir » les HPI en matières fondamentales et plus particulièrement en dans les domaines de la culture générale, des arts et de la méthode.

En observant les programmes et rythmes que suivent les élèves dans un établissement que nous connaissons particulièrement, Germaine de Staël, dirigé par Madame Eve-Marie Koehler, on comprend beaucoup mieux que ces “petits Zèbres” doivent également pouvoir bénéficier, outre des processus cognitifs innovants, d’un accompagnement spécifique avec des règles et un cadre qui doivent être cohérents, logiques et porteurs de sens. Ex-ducerer _(au sens de conduire, guider « hors de »), plutôt que former (ou formater) est sans conteste là une pierre angulaire pour amener les _HPI (et les autres) à s’épanouir et à éviter l’écueil de l’échec scolaire. Cela demande cependant d’accepter de rompre avec l e paradigme de l’éducation et de promouvoir la pensée divergente, notion chère à Sir Ken Robinson.

Bien entendu, une autre alternative demeure ; c’est l’enseignement à domicile mais elle reste difficile à mettre en œuvre.

Richard Delaye, Dean of Research and Innovation (IGS Group), Propedia

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.



Un article dans le Washington Times

“After last year’s attacks on Charlie Hebdo in January and in Paris in November, there is a definite loss of confidence in the government,” said Richard Delaye, an anthropologist at IGS, a consortium of French universities.


- - Wednesday, October 12, 2016

PARIS — French voters don’t choose their next president until April, but terrorism, immigration and incumbent President Francois Hollande’s dismal approval ratings are already fueling an anti-establishmentarian wave that is once again helping the far-right, anti-immigrant National Front.

Opinion polls show that National Front party leader Marine Le Pen would win 30 percent of the national vote if elections were held today. That would be a big gain from her tally of 18 percent in the 2012 election, which put Socialist Party standard-bearer Mr. Hollande in the Elysee Palace for the first time.

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Jean-Marie Peretti auteur influent

Suite à une enquête FNEGE 2016 2 sur l’impact de la recherche en management, Jean-Marie Peretti est cité parmi les auteurs les plus influents.

1557 managers issus d’établissements d’enseignement supérieur en gestion ont répondu à une enquête de la Fnege. Les résultats ont été présentés lors des Etats généraux du management, à Toulouse, le 26 mai 2016. L’enquête est structurée autour de trois grands thèmes :

• Quels sont les auteurs et les connaissances que les managers considèrent comme utiles pour leur pratique ?

• Sont-ils informés sur la recherche en management ?

• Comment et qu’en pensent-ils ?

Jean-Marie Peretti, figure dans le classement des 50 auteurs vivants considérés comme les plus influents en management dans le monde, en fonction des fréquences de citation. Il est l’un des trois professeurs et expert en sciences de gestion français classé et arrive en 23ème position dans le monde.

Dans ce classement largement dominé par les auteurs américains, les français Thomas Piketty et Jean Tirole arrivent respectivement en 7e et en 13e position.

Michel s'en est allé ...

Ce matin nous avons appris la disparition d'un grand enseignant et chercheur, fervent défenseur de la RSE. Avec la disparition de Michel JORAS, c'est également un ami que nous perdons. 

Après une difficile lutte contre la maladie, il a été rappelé pour d'autres travaux...Nous garderons de lui sa finesse d'esprit et son avant gardisme que nous avons tous pu apprécier durant les colloques ou autres rencontres. 

 

Repose en paix, Michel.

 

N'hésitez pas à laisser un témoignage, nous allons les compiler puis réaliser un recueil que nous remettrons à la famille, en souvenir de notre ami.

 

L'équipe de l'IAS. 

 

Un tableau de Michel, il était également peintre.


Message de Sonya qui nous envoie cette photo.

J’ai connu Michel Joras lors de ma formation en analyse de conformité à l’IEAM. Il m’a beaucoup marquée. Il transmet son savoir sans filtre aucun : un sage mélange, entre humour, savoir et franc-parler. Une disponibilité à mon égard pour son aide pour des travaux que je devrai poursuivre sans lui, comme il me l’avait déjà prédit.

 

Bref !! Nous ne sommes jamais prêts à accepter ces tristes nouvelles.

Il n'y a pas de mots pour exprimer mon ressenti surtout que nous avions discuté il y a peu de temps.

L’IAS a perdu un pilier, un humaniste, un maître à penser…. Et surtout un grand visionnaire !

Commentaires: 127
  • #127

    Anne Vaucheret (mardi, 26 janvier 2016 19:13)

    Grâce à Jean-Marie Peretti, j'ai eu le plaisir de rencontrer Michel autour du 1er "Tous...".
    Puis, j'ai eu l'honneur de co-rédiger un chapitre de "tous reconnus" avec lui. Il me fixait des rendez-vous au café de la rue Jouffroy et nous échangions sur ce sujet et la RSE.... Nos débats étaient passionnants, Michel avait une soif de partager, d'enseigner, de faire découvrir....
    Nous les co-auteurs, perdons un véritable maître!
    Toutes mes sincères et chaleureuses condoléances à sa famille .
    Anne

  • #126

    DUBOSC (mardi, 26 janvier 2016 11:19)

    Cher Michel,
    L'originalité et l'acuité de ton regard, l'humanité de ta pensée, ton humour et ton esprit d'escalier, ... tout celà et plus encore vont bien manquer.
    Bon vent vieux frère et dis bonjour aux étoiles de notre part.
    Anne

  • #125

    Pierre Mazeau (lundi, 25 janvier 2016 10:06)

    J'ai connu Michel au CHEEDD ; son passage à l'ESCP bien des années avant moi nous avait rapproché.
    J'appréciais ses analyses et sa curiosité insatiable.
    En lisa

  • #124

    Mireille Blaess (dimanche, 24 janvier 2016 17:18)

    Au revoir Michel

    Je me souviens ... de notre rencontre déjà provocatrice en 1985, ton passage de témoin de trésorier de l'IAS ... mais aussi ton impertinence pertinente, ton humanisme, ta vision sur l'éthique ou l'audit, mais aussi ton évier stockage de nos mémoires rue Torricelli;..

    yu me manqueras mais tu resteras dans ma mémoire forever

    Je t'embrasse

    Mireille

  • #123

    Henri Savall & Véronique Zardet (dimanche, 24 janvier 2016 12:03)

    Nous connaissons Michel Joras depuis le Colloque de l'IAS à Lyon au début des années 1990. L'homme avait du caractère, du courage, de la probité, un engagement qui transpirait la sincérité et la militance sans fermeture d'esprit.
    Ces qualités sont assez rares, dans les milieux dédiés à la pensée, la réflexion et l'enseignement dit supérieur, pour les reconnaître publiquement dans le discours et la pratique, hors des sentiers battus, de Michel Joras dont la disparition nous attriste.

  • #122

    Anne-Marie de Vaivre (samedi, 23 janvier 2016 21:17)

    Cher Michel,

    Dans une assemblée ou une réunion, tu étais toujours le plus agaçant, le plus incornaquable, le plus imprévisible, le plus dérangeant, le plus acide, le plus intraitable … et aussi le plus stimulant, le plus éclairant, le plus apportant, le plus ‘discernant’, le plus juste, le plus affûté, le plus prospectif, le plus sensible, le plus généreux, le plus attentif aux autres, le plus en avant …
    Le plus pertinent, et le plus impertinent.

    Tu es celui qui a vu avant tous le basculement qu’allaient induire internet et les MOOC pour l’enseignement, du primaire au supérieur ; celui qui a vu, avant tout autre ce qu’allait être, ce que va être, le bouleversement, l’impact bouleversant du Traité Transatlantique, non seulement sur les fonctionnements économiques et commerciaux mondiaux et nationaux, mais aussi sur l’enseignement et les diplômes du supérieur en France, alors que trop peu chez nous se préoccupent de ce TTIP / TAFTA, - la dénomination varie selon qu’on est d’un côté ou de l’autre de l’océan atlantique.

    Tu es le premier à avoir vu et dit qu’on ne ferait plus d’audit en 2020 comme on en faisait dans les années 80 ; tu es aussi parmi les premiers à avoir vu et dit qu’au-delà de l’audit et de l’évaluation de la valeur économique, financière et sociale des structures, c’était bien la formulation de leurs valeurs, et la pertinence du questionnement sur leurs valeurs, qui allaient devenir essentielles dans l’appréciation des dynamiques des entreprises et organisations. C’est un peu pour cela, aussi, que l’Académie de l’Ethique est l’un de tes derniers bébés institutionnels.
    A l’IAS et à l’Académie de l’Ethique, au Séminaire Vauban, dans tous tes autres cercles et clubs de réflexion, et tout simplement dans les cercles de tes amis et camarades, tu nous manques, Michel, profondément. Nous partageons la peine de ta famille.
    A nous maintenant de faire vivre ton esprit, tes idées, et ton exigence.

    Anne-Marie de Vaivre
    IAS, Académie de l’Ethique, Séminaire Vauban, Cercle Entreprises et Santé

  • #121

    Raymond NYER (samedi, 23 janvier 2016 17:43)

    Merci Michel de m'avoir invité ,il y a vingt ans déjà,à venir partager avec les premiers auditeurs du CHEE mon expérience industrielle des problématiques environnementales.
    Merci, surtout, de m'avoir convaincu de participer à toutes les séances de la 3ème Session du Collège me permettant ainsi de comprendre et de m'ouvrir aux concepts naissants du Développement Durable.
    En m'intégrant dans l'équipe pédagogique du Collège que tu avais constituée , en particulier avec Jacques Brégeon et Bernard Bizet, vous m'avez permis une deuxième carrière internationale d'enseignant et de conseil que je n'aurai jamais pu imaginer.
    J'ai toujours admiré ton talent de visionnaire , mais aussi de créateur et d'acteur pragmatique avec une attention toute particulière à l'Ethique et aux Relations Humaines.
    Michel , tu vas beaucoup nous manquer et nous allons tous regretter les moments imprévisibles mais toujours passionnants et chaleureux que nous passions ensemble.
    Toutes mes condoléances à ta famille et à tous tes amis qui t'étaient chers.
    Adieu et encore un grand merci.

  • #120

    TOLEDANO JACQUES (jeudi, 21 janvier 2016 19:53)

    Avec une emotion certaine
    Apprends la disparition de Michel JORAS
    Connue lors de ses bons cours
    Une personne de convictions
    Un personne douce humaine en marche
    Pour ouvrir des hORizons
    Sachant oeuvrer, avec d autres, la DURABILITE
    IL restera present dans nos pensees
    Mes respectueuses condoleances à sa famille à ses proches à ses ami-e-s.
    jt

  • #119

    BOYER Luc (mercredi, 20 janvier 2016 17:59)

    Mon cher Michel,
    Il y a si longtemps qu'on a fait connaissance: à la fin des années 60 quand je dirigeais le "Bureau des Temps Elémentaires ! " Tu as été pour moi (et pour bien d'autres évidemment! ) un de ceux qui a le mieux incarné l'homme de la transition entre une culture , un management, une gestion (Fayol, Taylor ...que tu connaissais si bien) et l'Ecole humaniste que tu as tellement développée.
    Michel , tu n'es pas complètement parti ! tu restes avec nous , avec tout ce que tu as apporté .
    Je t'embrasse comme je le faisais toujours
    Luc Boyer
    Je pense à ta famille...


  • #118

    vallée-jamot Françoise (mardi, 19 janvier 2016 16:06)

    1981 premier cours des étudiants du DESS GP à la faculté de Rouen. Premier contact avec Michel qui très vite devient un ami. Nous créons le GERAS et l'ANDGP. Quelle joie d'avoir pu toutes ces années échanger avec une personne aussi brillante et visionnaire. Merci à lui pour les conférences qu'il a faites Il restera vivace dans ma mémoire. Amicalement Françoise

  • #117

    zeyneb attya past présidente Arforghe et présidente de HR EXPO now (mardi, 19 janvier 2016 09:15)

    adieu l'ami
    je viens d'apprendre la triste nouvelle par Jean Marie PERETTI mon ami de toujours .Michel JORAS était parmi les premiers amis qui ont marqué pour toujours cette solidarité et coopération tuniso française pour poser les jalons d'un engagement durable pour valoriser la fonction RH. Son soutien sans faille lors de la 1é université de printemps de l'IAS en Tunisie a été extrémement important et le lien est resté indéfectible .Merci MICHEL,tu nous as marqués par ton intelligence,ta perspicacitéet ton humour hors du commun et tu resteras toujours dans nos coeurs . Patience aux tiens et paix à ton ame !

  • #116

    Eric Hergon (lundi, 18 janvier 2016 19:01)

    Michel à travers son enseignement m'a emmené sur des chemins de réflexion et de découverte qui ont été essentiels et qui ont orienté mon parcours professionnel.
    Michel a été pour moi un extraordinaire passeur par son savoir, son enthousiasme, sa fraicheur et sa confiance. Ebranlant mes certitudes, il m'a conduit vers de nouveaux paradigmes.
    Merci pour tout cela

  • #115

    Christine Douchez (lundi, 18 janvier 2016 14:43)

    J'ai eu la chance de travailler avec Michel Joras de 1997 à 2001 pour le Collège des Hautes études de l'environnement qu'il avait fondé en 1995 avec Jacques Brégeon au sein du Pôle Universitaire Léonard de Vinci. Depuis, nous étions restés en contact, au hasard de formations pour lesquelles il m'avait faite intervenir ou de séminaires de Compétences 21... C'est grâce à lui que j'ai pu intégrer, très tôt, toutes les dimensions du développement durable à une époque où on ne parlait encore que d'environnement. Je resterai marquée par son esprit visionnaire, sa faculté à manipuler des concepts novateurs, son humanisme, aussi.
    Je le remercie pour son soutien. Pour moi, il sera toujours une référence.
    Amicalement.
    Christine Douchez

  • #114

    MARTIN Jean-Loup (lundi, 18 janvier 2016 11:52)

    Cher Michel,
    bien que surpris au début par ton mode relationnel dans les sessions du CHEE, j'ai ensuite assez vite compris ta méthode, tes approches et la valeur des perspectives ouvertes grâce à toi. Nous nous sommes retrouvés dans des sessions de réflexion sur le "mille feuille territorial" où nous tempêtions de concert pour souffler "aux politiques" des solutions efficaces et économes pour notre pays: notamment la montée en puissance des intercommunalités! Dans une dernière rencontre tu as eu la bonne idée de me coopter dans le Séminaire VAUBAN adossé aux écoles d'Architecture . J'y représente quelque part les collectivités locales. C'est très intéressant. Michel je t'en remercie vivement. Cette anecdote est bien le reflet de ton intelligence des situations, et notamment placer les forces vives, il n'y a de richesses qu'en l'homme, au bon endroit.
    Nous ne t'oublierons pas. Je forme le voeu que tes prescriptions nous aident tous à oeuvrer mieux là où nous exerçons des responsabilités, pour ouvrir à notre pays des perspectives d'avenir durables.
    Bien amicalement tien.
    Jean-Loup MARTIN Maire-Adjoint Dinan-Communauté

  • #113

    Alex Receveau (lundi, 18 janvier 2016 11:12)

    Michel, rencontré au CHEE, un esprit hors du commun, qui nous emmenait sur des chemins improbables, chemins dont je m'apercevais quelques années plus tard qu'ils étaient ceux de la modernité et de notre humanité

  • #112

    Bonnier Georgette (lundi, 18 janvier 2016 10:30)

    Je revois Michel me rendant visite dans ma soupente au département formation continue des adultes au ministère de l'éducation nationale... il ya bien longtemps de cela. Autour d'une étude sur les enjeux formation de l'environnement, il m'a entraînée dans une autre aventure..auditeur au sein de la première promotion du collège des hautes études de l'environnement où j'ai eu la chance de rencontrer Jacques Brégeon et tant d'autres qui m'ont beaucoup apporté.. merci Michel ...

  • #111

    Christian POLO (lundi, 18 janvier 2016 10:02)

    S'il existe un Au-delà, je pense que Michel ne va pas manquer d'y bousculer encore les consciences et ses "coups de gueule" vont en surprendre plus d'un... comme j'ai moi-même été surpris lorsque je l'ai rencontré pour la première fois au CHEE.

  • #110

    Jacques Brégeon (dimanche, 17 janvier 2016 23:54)

    Voici vingt-cinq ans j'ai eu le grand avantage de faire la rencontre de Michel. L’entente fut immédiate; j’ai tout de suite perçu la chance qui m’était donnée. Quelques mois plus tard ce fut la création de Synoptions avec d'autres amis, puis l’aventure de cette improbable Fac Pasqua, la création de l’Institut de l’environnement et celle du Collège en 1995.
    Michel était époustouflant dans sa capacité à investir de nouveaux champs, à les appréhender et, très vite, à les questionner autrement grâce à son intelligence agile. Je me souviens du jour où il m’a fait comprendre la portée de ce concept encore neuf et très peu partagé qu’était le développement durable. Sur une page, il disait tout : les enjeux, l’universalité, l’éthique.
    Michel donnait beaucoup, généreusement et par plaisir.
    Michel a été pour moi et bien d’autres un guide attentif, un maître.

  • #109

    Pablo SANTAMARIA (dimanche, 17 janvier 2016 23:30)

    Michel, combien de colloques ont été réveillés par tes prises de parole, qui semblaient au départ surtout impertinentes, mais finissaient toujours par s'avérer éclairantes !
    Merci pour le temps que tu a consacré au dialogue et tes nombreux livres qui vont continuer à alimenter les réflexions du président de Centrale Ethique.

  • #108

    Bernard Bizet (samedi, 16 janvier 2016 12:14)

    Michel. Incarnation d’une pensée généreuse. Adoré de ses élèves, c’est-à-dire de tous ceux qui l’écoutaient. Visionnaire infatigable et d’un abord si simple. Un maître à réfléchir et agir. Un guide pour longtemps.
    Avec mes profonds sentiments de réconfort pour sa famille et de consolation pour ses amis.

  • #107

    Alain LE PROVOT (vendredi, 15 janvier 2016 15:45)

    J'ai connu Michel lors de la 11em session du CHEE. Grosse impression. Une image me revient en repensant à la période qui a suivi. Michel me sollicitait pour accueillir à Rueil-Malmaison ses groupes d'étudiants pour leur présenter mes dossiers de gestion de la nature en ville. Je prenais cela comme une grande responsabilité et passais bien du temps à préparer mes interventions. Mais j'avais son appui et cela me rendait confiance. Michel était un grand pédagogue et je m'étais aperçu que chacune de mes présentations, toujours suivies de grandes discussions où ses provocations constructives m'étonnaient toujours, me permettaient en fait de remettre mes projet sur le métier et de les améliorer. Le spécialiste n'était pas devant les élèves mais au milieu d'eux et la part qu'il prenait dans l'orientation des discussions suffisait à éclairer d'un jour nouveau mes problématiques. Sa fulgurance et sa vivacité donnaient une idée de la vitesse de la lumière. Cette lumière qu'il vient de rejoindre. Michel, je garderai dans ma tête une loupiote allumée.

  • #106

    Dominique Bidou (vendredi, 15 janvier 2016 10:39)

    Michel était un provocateur et un iconoclaste, doté d'une chaleur, d'un humour, d'un humanisme exceptionnels. Ce qui lui a permis de faire bouger les choses, dans de nombreux domaines. Il ébranlait les certitudes et les évidences, et permettait ainsi de voir les choses différemment. Merci Michel de nous avoir si affectueusement bousculés, et de nous avoir ainsi aidé à avancer. Adieu et merci.

  • #105

    Bertrand Desmier (vendredi, 15 janvier 2016 09:38)

    Michel Joras. Un humaniste d'engagement, atypique, profond et truculent, à la bienveillance sans concession ; un incroyable rayonnement . Un homme de parole pleine , un homme de transmission et d'orientation. Je l'ai rencontré au CHEDD, 7ème promotion. Son enseignement de quelques heures m'a marqué , m'a donné envie d'aller plus loin, de faire en sorte que la distance entre le discours vertueux de la RSE et les actes soit la plus courte possible. Je l'en remercie très sincèrement. Merci Michel.

  • #104

    Jamal Diwany (vendredi, 15 janvier 2016 00:01)

    J'ai connu Michel par le biais de mon professeur et ami Jean Marie. Nous avons tous perdu un homme de grande valeur sur tout les plans:humain, scientifique .. Ses enseignements sont à graver dans le marbre. Qu'il repose en paix .

  • #103

    David ALIS (jeudi, 14 janvier 2016 22:00)

    Hommage à Michel
    J'ai découvert Michel et tous les acteurs l'institut de l'audit social grâce à Jean Marie Peretti. Michel avec sa verve et sa passion, m'a fait apprécier cette discipline. C'était un homme de réflexion et d'action, toujours tourné vers l'avenir, maniant l'humour et la dérision.
    Il illustrait à merveille la recommandation de Jean Jaures "Il ne faut avoir aucun regret pour le passé, aucun remords pour le présent, et une confiance inébranlable pour l'avenir". C'est cette confiance et ce gout de l'avenir que je garde en moi, cette leçon de vie qu'il nous a tous apportée par sa vie et ses carrières successives, toutes marquées par le gout de l'engagement et l'intérêt pour l'humain. Merci Michel, nous ne t'oublierons pas.

  • #102

    Mohamed ENNACEUR (mercredi, 13 janvier 2016 22:23)

    Hommage à mon ami Michel Joras

    Je viens d’apprendre avec peine le décès de mon ami Michel Joras , ravi à l’affection des siens et que j’ai eu le plaisir de connaitre il y après de vingt ans.
    C’est avec lui en effet que j’ai commencé mon initiation à l’audit social et c’est grâce à lui que j’ai pu intégrer l’Institut International de l’Audit Social dont il a été un des fondateurs.
    Ses contributions dans le domaine de l’Audit Social, de la Responsabilité Sociale des Entreprises et de l’Ethique des affaires sont unanimement appréciées.
    J’ai eu le plaisir de coopérer avec lui aussi bien en France qu’en Tunisie, ou il a participé à la formation du premier noyau d’auditeurs sociaux certifiés, et contribué à la création de l’Institut Tunisien de l’Audit Social.
    J’ai pu ainsi apprécier tout au long de ces années, l’autorité du professeur, la rigueur de l’homme des sciences, la créativité de l’intellectuel, l’engagement du militant, la générosité du cœur et la fidélité de l’ami.

    J’ai partagé avec Michel des moments privilégiés, agréables et inoubliables de collaboration, d’échanges, de convivialité et de travail.
    Ainsi, j’en garde le souvenir d’une personne distinguée, inspirée, émérite, pugnace, au franc-parler, avec lequel il m’était très agréable de pouvoir échanger sur différents sujets de réflexion.
    Cette perte immense qui frappe toute l’équipe de l’IAS est une grande affliction pour nous tous.Son souvenir et ses qualités resteront à jamais vivaces dans nos cœurs et dans nos esprits.
    J’adresse mes plus sincères condoléances a sa famille, et partage le chagrin de mes amis a l’IAS qui l’ont connu et aimé.
    Paix à son âme.
    Mohamed Ennaceur
    Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple Tunisien
    ancien Président de l’IAST

  • #101

    VERONIQUE ROUX (mercredi, 13 janvier 2016 19:35)

    Cher Michel

    Du haut du ciel tu seras toujours là pour me guider dans l'innovation RH, la créativité et l'humanisme.
    Je me souviens encore d'un ton livre cadeau sur les bilans de compétences que tu m'avais offert dans les années 90 lorsque l'on travaillait ensemble sur le projet du POLE UNIVERSITAIRE, de ta vision sur les grandes problématiques RH , mais aussi environnementales, de tes conseils presque paternels.
    Ta richesse reste en nous.
    Je t'embrasse et assure tes proches de mon affection.
    VERONIQUE ROUX

  • #100

    Mohamed ENNACEUR Président de l'Assemblé des Représentants du Peuple (mercredi, 13 janvier 2016 19:23)

    Hommage à mon ami Michel Joras

    Je viens d’apprendre avec peine le décès de mon ami Michel Joras , ravi à l’affection des siens et que j’ai eu le plaisir de connaitre il y a près de vingt ans.
    C’est avec lui en effet que j’ai commencé mon initiation à l’audit social et c’est grâce à lui que j’ai pu intégrer l’Institut International de l’Audit Social dont il a été un des fondateurs.
    Ses contributions dans le domaine de l’Audit Social, de la Responsabilité Sociale des Entreprises et de l’Ethique des affaires sont unanimement appréciées.
    J’ai eu le plaisir de coopérer avec lui aussi bien en France qu’en Tunisie, ou il a participé à la formation du premier noyau d’auditeurs sociaux certifiés, et contribué à la création de l’Institut Tunisien de l’Audit Social.
    J’ai pu ainsi apprécier tout au long de ces années, l’autorité du professeur, la rigueur de l’homme desciences, la créativité de l’intellectuel, l’engagement du militant, la générosité du cœur et la fidélité de l’ami.

    J’ai partagé avec Michel des moments privilégiés, agréables et inoubliables de collaboration, d’échanges, de convivialité et de travail.
    Ainsi, j’en garde le souvenir d’une personne distinguée, inspirée, émérite, pugnace, au franc-parler, avec lequel il m’était très agréable de pouvoir échanger sur différents sujets de réflexion.
    Cette perte immense qui frappe toute l’équipe de l'IAS est une grande affliction pour nous tous. Son souvenir et ses qualités resteront à jamais vivaces dans nos cœurs et dans nos esprits.
    J’adresse mes plus sincères condoléances a sa famille, et partage le chagrin de mes amis a l’IAS qui l’ont connu et aimé.
    Paix à son âme.
    Mohamed Ennaceur
    Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple et ancien Président de l’IAS

  • #99

    Mohamed ENNACEUR Président de l'Assemblé des Représentants du Peuple Ancien Président de l'IAST (mercredi, 13 janvier 2016 19:17)

    Hommage à mon ami Michel Joras

    Je viens d’apprendre avec peine le décès de mon ami Michel Joras , ravi à l’affection des siens et que j’ai eu le plaisir de connaitre il y a près de vingt ans.
    C’est avec lui en effet que j’ai commencé mon initiation à l’audit social et c’est grâce à lui que j’ai pu intégrer l’Institut International de l’Audit Social dont il a été un des fondateurs.
    Ses contributions dans le domaine de l’Audit Social, de la Responsabilité Sociale des Entreprises et de l’Ethique des affaires sont unanimement appréciées.
    J’ai eu le plaisir de coopérer avec lui aussi bien en France qu’en Tunisie, ou il a participé à la formation du premier noyau d’auditeurs sociaux certifiés, et contribué à la création de l’Institut Tunisien de l’Audit Social.
    J’ai pu ainsi apprécier tout au long de ces années, l’autorité du professeur, la rigueur de l’homme des sciences, la créativité de l’intellectuel, l’engagement du militant, la générosité du cœur et la fidélité de l’ami.

    J’ai partagé avec Michel des moments privilégiés, agréables et inoubliables de collaboration, d’échanges, de convivialité et de travail.
    Ainsi, j’en garde le souvenir d’une personne distinguée, inspirée, émérite, pugnace, au franc-parler, avec lequel il m’était très agréable de pouvoir échanger sur différents sujets de réflexion.
    Cette perte immense qui frappe toute l’équipe del' IAST est une grande affliction pour nous tous. Son souvenir et ses qualités resteront à jamais vivaces dans nos cœurs et dans nos esprits.
    J’adresse mes plus sincères condoléances a sa famille, et partage le chagrin de mes amis a l’IAST qui l’ont connu et aimé.
    Paix à son âme.
    Mohamed Ennaceur
    Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple
    ancien Président de l’IAST

  • #98

    George-Axelle Broussillon (mercredi, 13 janvier 2016 02:30)

    C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le départ de Michel Joras. J'ai connu cet éminent Professeur dans le cadre de mon engagement à l'IAS et de ma participation aux universités d'été et de printemps. Je garde de lui le souvenir d'un homme brillant et généreux, transmettant sans relâche sa passion pour l'audit social et l'excellence de sa pensée aux plus jeunes. Il restera un modèle pour nous tous. Je présente ici mes sincères condoléances à toute sa famille.
    Respectueusement,
    George-Axelle Broussillon

  • #97

    Genevieve Burke (mardi, 12 janvier 2016 22:21)

    Je fais partie des grands privilégiés qui ont eu la chance de te connaître, de te côtoyer et de t'écouter. Visionnaire passionnant, volontairement provocateur, mais toujours généreux, tes enseignements nous ont comblés et nous comblent encore. Tu nous manques Michel, le vide que tu laisses ne sera jamais comblé.
    Merci pour tout ce que tu nous a apporté.

  • #96

    Emmanuel BECK (mardi, 12 janvier 2016 19:42)

    C'est avec tristesse que j'ai appris le départ de Michel JORAS. Pendant des années nous nous sommes côtoyés lors des Universités de Printemps et d'Eté de L'IAS et dans les réunions de Bureau.
    Je garderai le souvenir d'un homme de conviction empreint d'un humanisme responsable et soucieux d'une certaine éthique qu'il défendait avec conviction.
    Je présente mes sincères condoléances à sa famille.
    Emmanuel BECK

  • #95

    Martine de la Codre (mardi, 12 janvier 2016 19:31)

    Remarquable débatteur, impertinent, toujours sur la balle pour défendre ses convictions, Michel avait de la personnalité, et il était fidèle.
    Il restera dans nos coeurs et nos esprits.
    Toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches.

  • #94

    Roger-Pierre HERMONT (lundi, 11 janvier 2016 18:20)

    Cher Michel,
    Il est très difficile d’envisager que tu as quitté cette Terre, tant ta présence est forte en nos esprits.
    D’ailleurs, je ne suis pas loin de penser qu’il s’agit là d’une ultime démonstration de ce que nous sommes tous ici-bas, comme tu nous l’as souvent expliqué, en perpétuelle mutation.
    Je m’en tiendrais bien là si ce n’était l’immense peine que nous ressentons tous, nous qui, de près ou de moins près, avons eu la chance de connaître ton Intelligence, ta Puissance et ta Bonté - cette grande Triade qui a guidé l’action que tu as conduite sans relâche au service des hommes et de leur condition sociale et dont nous sommes les porteurs.
    Je sais que, tout en respectant la sensibilité qu’ils traduisent, ces mots appelleraient sûrement de ta part un grand éclat de rire plein de modestie. Mais tu finirais par admettre, même en bougonnant, la gratitude qu’ils expriment.
    Tu es avec nous et nous sommes en ces moments avec tous ceux que tu aimes.
    Avec toute mon affection.
    Je t’embrasse.
    Roger-Pierre Hermont

  • #93

    Desnoulez Marie-Anne (lundi, 11 janvier 2016 15:43)

    J'ai eu la joie d'avoir été, sans que je le réalise tout de suite, son apprentie. Je me souviendrais toujours de notre première rencontre : il m'avait sondée avec toute sa vivacité d'esprit/intelligence, son exigence et sa taquinerie bienveillante. Cette rencontre était d'autant plus saisissante pour moi qu'elle arrivait au moment où je commençais à accompagner mon père dans les profondeurs de la maladie d'Alzheimer. Je retrouvais alors à travers lui, certains traits de personnalité que j'appréciais tant chez mon père avant sa maladie. Michel m'a accompagnée dans ma démarche d'écriture du guide des valeurs de mon entreprise, puis dans sa certification QualEthique. Ce double travail d'équipe nous a permis d'être salués par l'ensemble de la profession de la sécurité lors des Trophées de la Sécurité en 2010. Il avait cette capacité à saisir ce qui est à dévoiler en chacun d'entre nous pour mieux nous révéler. C'est ce qui m'a décidé à reprendre mes études à l'INHESJ dans le domaine de l'Intelligence Economique puis devenir maître de conférence. Ce fut une année très riche en enseignements et épanouissement. Michel fait partie des "personnes majeures" qui ont nourri mon parcours de vie. Merci à toi Michel pour tout ce que tu m'as donné, il m'appartient aujourd'hui de continuer à faire fructifier ce qui m'a été transmis.
    Avec toutes mes condoléances à sa famille dont il parlait souvent.
    Respectueusement,
    Marie-Anne DESNOULEZ

  • #92

    Yufei AN (dimanche, 10 janvier 2016 18:58)

    J'ai appris le départ de Monsieur Michel JORAS avec une grande tristesse. C’est une bien triste nouvelle, mais dans mon cœur, la lumière d’esprit de Monsieur Michel Joras ne s’éteindra jamais.
    J'ai eu la chance de le rencontrer à un moment clé de ma vie, il y a de cela 3 ans, grâce à mon directeur de thèse Jean-Marie PERETTI. Et à partir de ce moment-là, j'ai vite été conquis par sa gentillesse, sa vivacité d'esprit et son goût pour l'échange et le questionnement.
    Monsieur Michel Joras a fait partie de mon jury de thèse, et a été mon professeur. Ses expériences et ses expertises sur la motivation du travail ont marquées durablement mon esprit. C’est ainsi qu’est née la vision de mon chemin professionnel.
    Monsieur Michel JORAS, vous ne disparaitrez jamais, vous restez et resterez dans mon cœur, votre mémoire continuera de me faire avancer dans ma vie professionnelle. Merci pour tout ce que vous m’avez apporté. Vous êtes un exemple pour moi.
    Avec toute mon amitié et mon plus profond respect, j'exprime ici mes plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ses amis.
    Yufei AN

  • #91

    Raymonde HEBRAS (ex IGS, ex-Groupe Caisse d'Epargtne) (vendredi, 08 janvier 2016 11:50)

    J'ai participé pendant de nombreuses années aux Universités d'été de l'IAS notamment à Aix en Provence. Michel JORAS m'impressionnait beaucoup et je recherchais ses interventions ou même sa présence à d'autres interventions : dans un espace, il faut bien le dire assez convenu, il était toujours celui qui apportait la contradiction, la vie... qui soutenait avec le plus de force et de conviction ses idées, il était à la fois respectueux des intervenants mais n'hésitait pas à faire valoir ses points de vue ... souvent en décalage, toujours novateurs. Ce qui a beaucoup alimenté ma réflexion...
    Bon vent Michel ! Ou que tu sois, tu ne passeras pas inaperçu !

  • #90

    Louis FORGET (vendredi, 08 janvier 2016 11:36)

    Michel m’a rappelé de son lit d”hôpital il y a quelque temps. Si je retiens une phrase qu’il m’a dite c’est “Louis il y a trente ans que nous sommes amis”
    Avec toute l’admiration que j’avais pour lui je voudrais simplement reprendre ce mot amitié qu’il avait pour nous tous
    Louis Forget

  • #89

    David Autissier (vendredi, 08 janvier 2016 11:09)

    Merci pour tout ce que Michel nous a apporté pendant ces années. Il y a des personnes qui marquent et qui restent, Michel en fait partie.
    Mes condoléances à sa famille.

  • #88

    Roger SERRE (vendredi, 08 janvier 2016 07:34)

    C'est avec une grande tristesse que j'apprends la disparition de Michel Joras avec lequel je partageais la sensibilité pour un humanisme responsable dans les organisations. Je l'ai souvent croisé dans les couloirs de l'IGS et je garderai le souvenir d'un homme de convictions, toujours prêt à aider et à débattre sur les sujets d'avenir. Je me fais le porte-parole du Groupe IGS en présentant les condoléances de toutes les équipes à la famille et lui dire combien l'esprit avisé de Michel perdurera dans les enseignements de l'éthique au sein de nos écoles. Roger SERRE

  • #87

    ERick LEROUX (jeudi, 07 janvier 2016 23:49)

    Quelle tristesse !!! les mots ne peuvent exprimer mon chagrin. Michel nous manque déjà et l’IAS ne sera plus jamais la même sans son sens de l'humour parfois caustique et sa gentillesse.
    Il restera à tout jamais dans nos mémoires.

    Erick

  • #86

    Patrice Eyraud (jeudi, 07 janvier 2016 17:54)

    Il y a des rencontres qui marquent une existence, aussi brèves furent-elles.

    Tel fut le cas de celle que je fis avec monsieur Michel Joras, au cours d’une formation d’audit social qu’il dispensa au sein de l’IEAM pour le compte de l’IAS en 2012, et envers qui je contractai alors trois dettes intellectuelles.

    La première, fut la réflexion que j’ai entamée sur la notion d’échec dans une vie. En effet, au cours de la pause à l'IEAM, après que je lui eus répondu, à une question qu’il me posa sur mon activité professionnelle, que je me lançais dans le monde du consulting, il me lança la conclusion suivante : « oui, en réalité vous me dites que vous avez raté votre première moitié de carrière et que vous cherchez à vous repositionner ». Croyez-moi, cette phrase, en partie exacte, m’a énormément apportée, car j’ai pu comprendre seulement à partir de la réflexion que j'entamai alors qu’il n’y avait jamais d’échec, mais uniquement des erreurs, et qu’il était indispensable de les analyser calmement et objectivement afin d’en apprendre les raisons et, ainsi, en sortir grandi.

    Les seconde et troisième sont liées à une notion que je ne connaissais pas : la méthode PDCA, qui, d'après lui, régit notre existence. A partir ce cette dernière, je développai deux idées fortes qui émaillent ma vie :
    • La performance d’un individu, ou d’un groupe d’individus, est comparable à celle de la pente d’une droite de régression. L’idée derrière cette notion barbare, est que nous avons des hauts et des bas, mais qu’en réalité ils sont comparables à l’écart d’une estimation par rapport à sa véritable valeur ; ils gravitent autour d’une tendance moyenne. D’où il serait plus judicieux de s’intéresser à la pente de cette droite qu’aux résultats en eux-mêmes.
    • Lorsque nous avons un objectif, il est impossible de l’atteindre directement : nous serons systématiquement soit en avance, soit en retard par rapport à celui-ci. Tel que le modèle dit du filtre de Kalman, nous devons par conséquent corriger continuellement nos écarts par rapport à l’objectif initial afin de l’atteindre, en intégrant notre situation actuelle dans nos nouvelles actions.

    Ainsi, je tenais à témoigner, à mon humble niveau, de ce que cette personne, sans le savoir, m’avait apporté.

  • #85

    François ECOTO (jeudi, 07 janvier 2016 16:59)

    Grande est ma peine d'apprendre le décès de Michel que j'ai connu grâce à l'IAS. Il a été et restera toujours un Grand Homme pour moi.
    Homme du parler vrai, honnête, par ailleurs, très cultivé, affable, d'intelligence fine, et plein d'empathie, il restera pour moi, une personne conviviale qui savait irradier la joie communicative de vivre et de rire autour de lui, et ce n'est qu'un euphémisme.
    Avec toutes mes condoléances pour sa famille.
    Respectueusement
    François ECOTO, Professeur HDR- Résidence Les Petits Brotteaux, 25 Rue Jean Broquin-69006 Lyon

  • #84

    Mr MEZIANE Mohamed .ALGERIE (jeudi, 07 janvier 2016 13:17)

    J'ai eu l'immense privilège de rencontrer Mr Michel JORAS, lors de la formation dispensée courant 1993/1994 en Algérie et en France sous l'autorité pédagogique de l'ESSEC, au profit des futurs auditeurs internes algériens appelés à suivre une formation qualifiante, décidée par les pouvoirs publics , aux fins de répondre aux exigences énoncées par la fameuse loi 88/01 du 12 janvier 1988 portant loi d'orientation des EPE.

    Je faisais partie de la filière Audit Social et Juridique.

    Que dire à titre de témoignage posthume de ce grand homme affable et courtois, qui m'a permis de découvrir, d'aimer et d'intégrer l'audit social , dans mes approches professionnelles en ma qualité d'ex DRH d'une grande entreprise publique algérienne, toutes les techniques , attitudes pleines d'empathie et compétences comportementales , empruntées à cette discipline naissante qu'était l'audit social .

    Mr Michel JORAS a été, fort d'une pédagogie maîtrisée, séduisante et attractive , un homme d'écoute, pas partisan acquis et facilement soumis aux certitudes et idées reçues dans le domaine , provocateur à bon escient de l'échange pluriel et un véritable passeur de savoirs et de savoirs faire au profit d'auditoires venant d'horizons divers et variés.

    Son héritage intellectuel , ses ouvrages de référence , ses prises de position en faveur de l'audit social plaideront pour sa personne désormais conviée à la postérité.

    Devant cette vérité absolue qu'est son décès et sa perte , nous présentons nos sincères condoléances à sa famille proche et sa famille élargie de l'IAS.

    Mr MEZIANE Mohamed
    Auditeur Social et Juridique. ALGERIE

  • #83

    Ronald Auffrédou (jeudi, 07 janvier 2016 09:29)

    La rencontre avec Michel à modifier le cours de ma vie. Il m'a aidé à clarifier mes objectifs, choisir une voie en conformité avec mes aspirations profondes, et à mettre en oeuvre mes "talents". Sur ce point, Michel était pour moi, la démonstration vivante de celui qui met en oeuvre ses talents (comme dit l'Evangile) et était à l'avant-garde en beaucoup de domaines. Merci.

  • #82

    Jean-Michel Plane (jeudi, 07 janvier 2016 08:55)

    Michel va beaucoup nous manquer... Il était une personne passionnante à écouter ; il m'avait promis de venir nous voir à Montpellier. Hélas, la vie en a décidé autrement... Je conserverai le souvenir d'un homme clairvoyant, pertinent et surtout passionné par la vie économique et sociale. Bref, il est certainement l'une des personnes les plus intelligentes que j'ai eu le plaisir de rencontrer.
    Nous ne t'oublierons pas Michel !

  • #81

    Jean-Marie ESTEVE (jeudi, 07 janvier 2016 07:40)

    « La huella se hace andando » (Antonio Machado)
    Un éveilleur s’en est allé ; les consciences restent ; le sillon de sa mémoire est tracé.
    Mes condoléances à ses proches.
    Jean-Marie Estève

  • #80

    vladimir meshkov (jeudi, 07 janvier 2016 06:33)

    С'est une triste nouvelle quand on perd un ami.......... mais c'est une double tristesse quand on perd un ami de ce niveau
    Repose en paix cher Michel

    La Russie, Moscou

  • #79

    Alain CHAMAK (mercredi, 06 janvier 2016 22:47)

    Les mots me font défaut pour exprimer le chagrin qui m'habite. Ma sympathie s'adresse à son épouse, à sa famille, et à ses amis de l'IAS.
    Je partage leur peine.
    La disparition de Michel est pour moi la perte d'un ami, et d'un acteur majeur de l'IAS.

  • #78

    Jean-Marie Fessler (mercredi, 06 janvier 2016 19:29)

    Adieu, Michel.
    Que ta famille reçoive mes affectueuses pensées.
    Michel, l'ami bienveillant, le maître exigeant, l'aîné d'exception, "un homme d'humanité". Il y a un mois encore, tu évoquais la complexité du monde hospitalier et celle de notre monde volatile, incertain, ambigu.
    Rien n'a échappé à ton regard profond. Le traité transatlantique et ses impacts, la révolution numérique en santé, le poids des normes et les dommages de l'instrumentalisation de l'éthique mais aussi la Norme Humanitaire Fondamentale. Les conflits entre les grandes entreprises et les États, la disparition progressive du salariat, la soft law... Et je n'évoque que l'année 2015.
    Tes engagements pluriels, tes contributions à plusieurs constructions sociales nourrissaient de nouveaux projets. De l'IAS au séminaire Vauban et à l'académie de l'éthique. De la sûreté éthique avec Jacques à "L'audit, une même démarche intelligente pour tous" avec Michel. En septembre, pour un projet avec la MGEN, tu m'interrogeais sur le Code de la Mutualité !
    Sillons creusés, idées à mettre en œuvre, tu nous laisses à l'ouvrage, Michel.
    Tu termines ton "Réussir la qualité de vie au travail" par cette espérance : "... dans un monde sans murs ni remparts." Merci Michel, de tout cœur. Jean-Marie.


Visite des EDBA dans les caves Taittinger ou comment sensibiliser les Chinois au savoir-faire français?

Le 22 juillet, après un dîner au Cercle National des Armées où les valeurs de la République et l'histoire de nos Armées sont omniprésentes, ce sont les caves Taittinger qui ont fait l'objet d'une attention particulière de la part de nos hôtes. Pierre-Emmanuel Taittinger en personne (le maître des lieux) a eu la délicate attention de nous accueillir et de nous offrir un repas accompagné de ses plus beaux flacons. Une façon pour nous de faire honneur à la France et à son savoir-faire.

Un EDBA Honoris Causa à Shenzen

Dans le cadre du développement des rapports entre l'enseignement français et chinois, un EDBA Honoris Causa pour son investissement dans la transmission de la culture chinoise aux jeunes générations a été décerné à Monsieur WANG Shaofeng au sein-même du palais de la culture qu'il a créé et qu'il dirige.

Cette manifestation s'est tenue en présence d'un descendant (78ème génération) de Confucius. Tout un symbole quant on connaît son statut de "premier éducateur de la Chine".


Coordination du nouveau numéro d'ÉPISTÈME (n°12) 


Un nouveau numéro de la revue de sciences humaines et sociales Coréenne ÉPISTÈME coordonné. PROPEDIA à l'honneur avec les articles de Martine Cazier, Yves Enrègle et Fabrice Duru.

Un article dans le journal des grandes écoles et des universités - n°66 - janvier 2015


« Il y a un lien essentiel entre confiance et engagement, car tout repose sur la réciprocité, annonce Jean-Marie Peretti, professeur de l’ESSEC Business School. Les salariés, et en particulier les jeunes, ne sont prêts à s’engager envers leur entreprise que s’ils ont le sentiment qu’elle s’engage à leur égard et lui font confiance pour tenir leurs engagements. » L’adéquation entre la promesse et le vécu crée le sentiment de confiance.

 

La confiance se construit…
Conformément aux leviers de la psychologie humaine, la confiance se construit jour après jour. Un événement peut rompre le contrat. « Le dirigeant doit en toutes circonstances respecter l’éthique et la morale, être transparent et faire ce qu’il dit qu’il fera, explique Richard Delaye, directeur de la recherche du groupe IGS. Il doit se montrer engagé jusqu’au bout. »

 Quelqu’un à qui se fier et se confier
Pour Richard Delaye, la notion de confiance fait aussi référence au leadership, voire au charisme. « Le leader est quelqu’un en qui on a confiance à un moment et dans une situation précise. On le suit car il est celui qui a perdu le moins de batailles. Le charisme va au-delà. C’est quelqu’un en qui on peut avoir confiance, même en situation de paix ! »...Lire la suite


Un nouvel article dans la revue Communication et Management

Perspectives communicationnelles sur les rites comme vecteurs de transmission en institutions militaires et pédagogiques.

Revue Communication & Management, Vol. 11 


Les rites sont très souvent décriés et critiqués, car étant garants et symboles d’une tradition « dépassée », d’un ordre établi coercitif. Cependant, ils jouent un rôle central dans les institutions (entre autres d’enseignement) et constituent des éléments précieux s’ils sont utilisés avec tact. Ils facilitent les changements d’états et favorisent les passages, tout en oeuvrant à transmettre des corpus de savoirs et de valeurs inhérents aux institutions. Ces rites, dialectisant les « mythes fondateurs » des communautés humaines, peuvent par conséquent être générateurs d’une véritable valeur ajoutée pour les entreprises.


Communicational perspective on rituals as vectors of transmission in military and educational institutionsRituals are often maligned and criticized as being guarantors and symbols of tradition “outdated”, workbench coercive order. However, they play a central role in institutions (including education) and are valuable elements if used tactfully. They facilitate the changes of states and promote passages, while working to transmit body of knowledge and values inherent in institutions. These rites, dialectizing the “founding myths” of human communities can therefore be generating real value for businesses.


Journée des chercheurs 06.02.15 - campus de Lyon

40 chercheurs se sont réunis afin de travailler sur leurs axes de recherche et de trouver des synergies d'écriture.

Avec le concours toujours efficace du Pr. Pascal Lardellier, de belles perspectives s'ouvrent pour la recherche des écoles présentes (IDRAC, EHED, ICD).